Claude Barthélémy

Barthélémy

Guitariste, oudiste, compositeur (et mathématicien), Claude Barthélémy est un artiste phare de la scène musicale française qui n’a cessé de multiplier les expériences dans toutes les sphères artistiques depuis ses débuts en 1978 avec Michel Portal.

Jazz, musique contemporaine, chanson, danse, théâtre, création d’évènements, aucun champ d’expression musicale n’échappe à la boulimie créatrice de Claude Barthélémy, sa discographie éclectique en témoigne. Si son parcours artistique démontre une prédilection pour le travail d’orchestre (du trio au bigband en passant par l’orchestre symphonique), il affectionne également les expressions plus intimistes et contemplatives du oud, instrument avec lequel il entretient des liens étroits depuis plus de vingt ans.

Claude Barthélémy a dirigé l’Orchestre National de Jazz à deux reprises : de 1989 à 1991, et de 2002 à 2005.


 Sergio Blardony

BlardonySergio Blardony est né à Madrid en 1965. Il étudie la composition avec R. J. de Vittorio et - pendant quatre années - avec J. L. de Delas à l'Université Alcalá de Henares. Il a également assisté à la fois à des cours de composition et d'analyse avec Heinz-Klaus Metzger, Rainer Riehn, Helmut Lachenmann, Enrico Fubini, Luis de Pablo, etc.
Il a reçu plusieurs prix, tels que la Société d’Auteurs et de Composition espagnole (SGAE), Prix de composition musicale de la Cité Internationale de Tarragona, ou Prix Joaquín Turina.
Il a composé plus de 70 œuvres pour toutes sortes d'instruments et de voix: solo et musique de chambre, ensemble, orchestre, vocale et chorale, électroacoustiques et multimédia, théâtre musical ..., a joué dans différents pays -Autriche, Russie, Allemagne, Espagne, France, Portugal, États-Unis, le Canada, la Corée, la Chine, l'Ethiopie, le Mexique, l'Argentine ...

 


 Maurilio Cacciatore

CacciatoreLa musique de Maurilio Cacciatore vient de la combination entre les instruments de musique acoustique et les ressources de la musique numérique, à travers la programmation informatique et l'utilisation d'objets électromécaniques. Le résultat est une texture complexe avec plusieurs couches, où, entre les instruments classiques et l'électronique pure, plusieurs couches hybrides sont utilisées par l'intégration de techniques de jeu et diffusion non conventionnelles. Au-delà des standards de la spatialisation, les dispositifs de Maurilio Cacciatore explorent des solutions non codés, en combinaison avec une recherche sur les équipements, les algorithmes et matières musicales spécifiques.
Il a été compositeur en résidence à l'Ircam, au ZKM, à la Muse en Circuit de Paris et aux Elektronisches Studio de Bâle. Il enseigne la Composition électroacoustique au Conservatoire « A. Steffani » de Castelfranco Veneto (Italie). En 2010 il a gagné le Prix « G. Petrassi » de la Présidence de la République italienne. En 2012 il a gagné le première Prix au Concours International de Composition « Città di Trieste – Giampaolo Coral Award ». En 2016 il a été nommé par Radio Rai 3 pour représenter l’Italie au sein du Rostrum of Composers. En 2017 il emporte le « Produktion Preis » au GigaHertz Preis du ZKM (Karlsruhe, Allemagne). Toujours en 2017 il a été professeur invité auprès du nouveau Conservatoire de Musique et Art Dramatique de Maputo (Mozambique) pour débuter la première classe de musique électronique du Pays. Il a étudié avec Fabio Cifariello Ciardi et Ivan Fedele, en obtenant toujours les meilleures notes en Italie, France, Suède. Il est en PhD auprès de l'Université Catholique de Porto et les Studios de Musique électronique de Bâle. Il travaille en tant que compositeur, professeur et chercheur en Europe, Asie, Amérique du Nord et Australie. Sa musique est publiée par les Editions Suvini Zerboni, Milan.

Pulse(s)

La pulsation et la superposition de plusieurs métronomes sont à la base de l’idée de la pièce.

Les modes de jeu soulignent un parcours de temps et timbres qui engage le saxophoniste à récupérer, peu à peu, le timbre classique de l’instrument.

La mimesis entre les sons multiples du saxophone et l’aide de Sampo créent l’équilibre qui lie le jeu instrumental à l’intervention de la machine, où l’un a besoin de l’autre pour se compléter.


Bernard Cavanna

Cavanna

Né en France en 1951, Bernard Cavanna fait tôt le choix de se consacrer à la composition, qu’il aborde principalement en autodidacte. Créateur intuitif et original, il est encouragé par Henri Dutilleux, Paul Mefano et Georges Aperghis, et fortement influencé par la musique et la pensée du compositeur roumain Aurèle Stroë.

Parmi la trentaine de pièces actuellement à son répertoire (couvrant à peu près tous les genres), on trouve trois concertos dont la particularité est d’emprunter, pour chacun, l’un des instruments d’une formation chère au compositeur : le trio violon, violoncelle et accordéon. L’attirance de Bernard Cavanna pour le conflit et les oppositions – dont l’insolite vigueur conjugue parfois la brutalité au plaisir du détail et du raffinement – s’illustre particulièrement dans ce genre ainsi que dans Messe, un jour ordinaire (1994). Ses pièces font l’objet de diverses commandes (Ministère de la culture, Radio France, Festival d’Avignon, Ensemble intercontemporain et différentes scènes nationales), sont données dans les plus grands festivals internationaux (Musica, Avignon, Présence/Radio France, Marseille/GMEM, 38e Rugissants) et reçoivent de nombreuses récompenses. Bernard Cavanna a également longtemps travaillé pour le théâtre et pour le cinéma.

Esthétiquement, l’œuvre de Bernard Cavanna se distingue par une liberté singulière face aux dogmes et par une invention perpétuelle. L’éclectisme qui en résulte conduit le compositeur à faire siennes les rencontres les plus imprévues, de la veine populaire au legs romantique, en passant par les traditions modernes savantes.

Bernard Cavanna dirige l’École nationale de musique de Gennevilliers depuis 1987 et est président de l’ensemble 2e2m, ainsi que du Théâtre du Plateau à Paris.


  Tomás Gubitsch

Gubitsch

Naissance en 1957 à Buenos Aires

A 17 ans,Tomás Gubitsch devient un virtuose de la guitare reconnu en Argentine. En 1977, alors qu’il n'a que 19 ans, Astor Piazzolla le sollicite pour intégrer sa tournée européenne. A l'issue de cette tournée, Tomás s'installe à Paris où il enregistre plusieurs albums - salués par la presse spécialisée - et compose parallèlement pour le jazz, la musique contemporaine, le théâtre, la danse et le cinéma.

Il met la guitare de côté pendant quelques années pour se consacrer un temps à la direction d'orchestre et à la composition, qu'il aborde avec des œuvres pour saxophone soprano, contrebasse ou bandonéon. Puis il enregistre de nouveau comme guitariste auprès d'Osvaldo Caló, Juanjo Mosalini, Sébastien Couranjou et Éric Chalan et se produit aujourd'hui avec son quintette (Juanjo Mosalini, Eric Chalan, Gerardo Jerez Le Cam et Iacob Maciuca).

En janvier 2012, Tomas Gubitsch revient sur la scène du Théâtre de la Ville de Paris avec son nouveau spectacle Le Tango d’Ulysse.


Nikos Koutrouvidis

KoutrouvidisNikos Koutrouvidis est né à Athènes en 1966 et il vit à Paris depuis 1994. Ingénieur de formation initiale, il obtient un diplôme de composition pour le cinéma et le théâtre au Conservatoire Filipos Nakas d’Athènes, et il écrit de nombreuses œuvres pour des films et des pièces de théâtre. Diplômé de composition au Conservatoire National de Région de Strasbourg dans la classe d’Ivan Fedele, il reçoit un premier prix d’Acoustique musicale au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Michèle Castellengo, et il suit également la formation ATIAM (Acoustique, Traitement du signal et Informatique Appliqués à la Musique) à l’Ircam. En 1998, il est accueilli comme compositeur en résidence par l’ACROE-ICA (Association pour la Création et la Recherche sur les Outils d’Expression - Ingénierie de la Création Artistique) sous la direction de Claude Cadoz à Grenoble. En 2000, il crée l'association Syntono qui a pour but la création, la diffusion et la promotion de la musique contemporaine, avec laquelle il organise les « Rencontres Internationales Syntono entre compositeurs et interprètes » de 2000 à 2007. En 2004, il est l’assistant de Christine Groult dans la classe d’électroacoustique au Conservatoire à Rayonnement Départemental de Pantin. En 2013, il lance Synoork (orchestre d’ordinateurs Syntono) qui a pour objectif principal de sensibiliser des musiciens professionnels ou amateurs au rôle de l’ordinateur comme instrument de musique au sein d’un ensemble transdisciplinaire. Autour de chaque création, des ateliers pédagogiques de sensibilisation à la musique et l’ordinateur, d’initiation à la programmation musicale (MAX/MSP et Pure Data), d’interprétation et d’improvisation électronique, sont proposés. Sensible aux différents chemins de la création contemporaine, et plus spécialement aux relations entre la musique, le spectacle vivant et la technologie, le travail de composition de Nikos Koutrouvidis gravite autour de la recherche concernant le temps musical, et plus précisément la notion de la temporalité sonore et musicale. Depuis 2010, il travaille principalement sur la création de spectacles associant musique et technologies. Et c’est dans cette nouvelle perspective que quatre créations ont déjà vue le jour : le conte musical Poirette pour une conteuse et ordinateur en temps réel (2012), le spectacle L'avenir du silence pour une comédienne, un saxophoniste, un percussionniste, électronique et vidéo en temps réel (2013), le spectacle musical Ecoman pour un conteur et deux ordinateurs (2015) et Ubique pour violoncelle, saxophone et orchestre d'ordinateurs (2016).

Le Presque-rien

Le Presque-rien, titre emprunté à l’œuvre de Vladimir Jankélévitch « Le je-ne-sais-quoi et le presque-rien », essaie d’explorer deux axes de la relation instrument acoustique - transformation électronique (Sampo) :
1. L’axe de la persistance du timbre de l’instrument dans la transformation.
2. L’axe de l’importance du délais temporel court dans cette transformation.
Quels sont ces « Presque-rien », ces minimums sonores et temporels, dans cette relation toujours délicate entre le son acoustique et sa transformation électronique ?
Dans Le Presque-rien, j’ai choisi des sons caractéristiques de la flûte qui peuvent résister à la mutation électronique.
Le Sampo, quant à lui, transforme le délais temporel court de la captation du son de la flûte, en résonance et en positionnement spatial. L’amplification sonore est également importante dans ce processus, elle focalise les sons fragiles, difficiles à percevoir à « l’oreille nue ».
Enfin, l’interprète, en cherchant l’équilibre entre ces atomes sonores et leurs transformations microtemporelles, les fait évoluer dans de longues phrases musicales, vers une forme forme globale presque immobile.


 Luis Carlos Martinez Wilde  

Martinez WildeLuis C. Martinez Wilde (1986) est compositeur de la musique électroacoustique et chercheur bolivien. Il a commencé ses études de composition sous la direction de Gastón Arce Sejas à l'université de Loyola (Bolivie) et plus tard avec Alberto Villalpando. Pendant ces années il a commencé à expérimenter avec la musique électroacoustique, domaine dans lequel il a décidé de se spécialiser en prenant des cours et participant aux workshops auprès de nombreux compositeurs et artistes sonores. Son oeuvre comprend des pièces de live-electronic, d'acousmatique, de musique mixte et générative, ainsi que des pièces pour choeur et de la musique de chambre. Actuellement, il se dédie principalement à la composition électroacoustique et à la recherche musicale. Ses oeuvres ont été jouées lors de festivals en Amérique Latine et en Europe.

Cantamen

Cantamen est une oeuvre écrite en utilisant des gammes typiques des Andes, caractérisées par des tiers mineur descendants qui constituent l'argument principal du dessin mélodique. D'autre part, des textures de drones et différents types de contrepoints mélodiques sont créés en utilisant le dispositif Sampo, afin d'offrir un support harmonique à la ligne principale et en même temps établir un dialogue avec les éléments acoustiques et électroniques.


 João Pedro Oliveira  

Oliveira photoJoão Pedro Oliveira (né en 1959) a étudié l'orgue, la composition et l'architecture à Lisbonne. Docteur en musique (composition) à l'Université de New York à Stony Brook. Ses œuvres comprennent un opéra de chambre, un Requiem, plusieurs œuvres orchestrales, trois quatuors à cordes, musique de chambre, musique pour instrument soliste, musique électroacoustique et vidéo expérimentale. Ayant reçu de nombreux prix nationaux et internationaux, y compris trois prix au Concours de musique électroacoustique de Bourges, ainsi que le prestigieux Magisterium dans la même compétition, le Prix Giga-Hertz, le 1er prix au concours Métamorphoses, le 1er Prix au Concours Musica Nova, etc.. sa musique est jouée dans le monde entier, et la plupart de ses œuvres ont été commandées par de prestigieuses institutions internationales. Il est professeur titulaire à l'Université Fédérale de Minas Gerais (Brésil) et professeur à l'Université d'Aveiro (Portugal). Il a également publié plusieurs articles dans des revues nationales et internationales, et a écrit un livre sur la théorie analytique de la musique du XXe siècle.

 


Theodore Teichman 

TeichmanTheodore Teichman a étudié la neurobiologie et la composition musicale au BXA Intercollege Degrees Program. Il s’intéresse tout particulièrement aux systèmes d’attention perceptive dans le système auditif, et à comment le cerveau apprend à donner du sens à un environnement auditif complexe. Sa thèse de spécialisation au Dietrich College, intitulé “Training dynamics for sustained auditory selective attention” étudie les mécanismes et schémas de l’apprentissage pour améliorer l’attention auditive sélective soutenue et comment ces paradigmes utilisés en laboratoire peuvent être généralisés à des formes environnementales d’écoute. Ses oeuvres ont été jouées en Californie, en Pennsylvaie, au Canada, en Ukraine, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Son oeuvre Haiku a été sélectionnée pour être incluse dans la présentation musicale du projet Moon Ark et sera envoyé dans une capsule à la lune ainsi qu’en tournée à 14 villes européennes, et son oeuvre Vanishing Point a été sélectionnée comme finaliste dans le concours KLK New Music Sacrarium 2016 et a été interprétée par la Philharmonie de Lviv en octobre 2016. Il s’intéresse particulièrement à l’exploration de l’intersection du temps, du contexte culturel et du lieu dans la formation et la juxtaposition de sens musical et spatial, et à comment tous ces éléments peuvent être utilisés pour créer des expériences de narration fortement évocatrices, personnelles et immersives.