Kay Abaño (Philippines / Espagne)

Cinéaste ayant étudié la communication visuelle à l'Unversité des Philippines et la cinématographie à l'Escuela TAI en Espagne. Elle a travaillé comme décoratrice et créatrice de costumes pour l'industrie du grand et du petit écran pendant 12 ans et a reçu le prix Academy Award pour le meilleur décor pour son travail dans le film "Markova: Comfort Gay" (2000). Avec ses oeuvres, elle parle de gens, de l'espace qu'ils habitent ainsi que des thèmatiques plus vastes du mouvement et du changement.

Maria Ponce (Mexique)

Artiste sonore, productrice à l aradio et organisatrice d'évènements, avec un master en arts sonores de la Queen’s University Belfast et un diplôme en communication audiovisuelle de l'Universidad del Claustro de Sor Juana en Mexique. Elle a travaillé pendant 15 ans à diverses stations radio en Mexique et sur la producion de podcasts pour la London School of Economics au Royaume-Uni et le podcast Empire of Dreams à Berlin. Avec son travail à la radio, elle a obtenu des mentions d'honneur au Festival international du film contemporain de Mexico City et au 6e Biennale international de la radio.

Notes Across Time

UNE CONVERSATION entre 2 parcours qui se sont involontairement croisés - celui de Kay Abaño (cinéaste philippin) et celui de Jose Rizal (héros national Philippin). Lorsque Kay a émigré en Europe, elle s'est intéressée à l'histoire de son propre pays. En approfondissant les apprentissages scolaires, elle a découvert que l'homme considéré comme le « Premier Philippin » avait suivi le même parcours et vécu dans les mêmes villes. Le roman de Rizal « Noli Me Tangere », qui a inspiré la révolution philippine contre l'Espagne en 1896, a été achevé et publié à Berlin, où réside actuellement Kay. Mais ses choix en tant qu'artiste-migrante étaient-ils les siens ou de simples prémonitions d'un avenir déjà écrit ? On dit que chaque particule de notre corps sait que l'intégralité du temps coexiste - l'avenir est le présent autant que le présent est le passé. Aurait-elle alors pu s'inspirer des décisions d'un passé qui est toujours présent parmi nous ?

UNE COLLABORATION qui est née de nos réflexions sur notre propre migration, inspirée par nos expériences en traversant l'espace et le temps.


Francesco Bossi (Italie)  

Francesco Bossi est un compositeur et concepteur sonore dont l’œuvre comprend la musique acoustique et électroacoustique, et les installations vidéo et multimédia. Il est titulaire d’un diplôme en musique électronique du Conservatorio di Milano avec mention très bien. Sa recherche se concentre actuellement sur la production de synthétiseurs algorithmiques personnalisés. Son aspiration est de partager de la musique contemporaine au-delà des auditoires universitaires. Ses œuvres sont jouées par des orchestres et sélectionnés par des festivals et des concerts internationaux. Il a obtenu le premier prix du concours "The Sounds of Music" (Villa Arconati Milan, 2012). Récemment il a été invité à Naples (2012), Florence (2014 et 2016), Padua, Venise (2014), New York (2014, 2015, 2016 et 2017), Denton (Etats-Unis) - ICMC (2015), Singapour (2015), Valence (2015), Statesboro Etats-Unis (2016), Bourges (2016), Sao Paulo (2016), Matera (2016), St. Cloud, Etats-Unis (2017), Livorno (2017), Como (2017), Seul (2017), Chypre (2018), New York City (NYCEMF 2018), Daegu (ICMC 2018), Firenze (“Diffrazioni) mars 2019).

Bâtons intérieurs minimaux

L'intérêt croissant des compositeurs électroacoustiques pour l'audiovisuel a donné naissance à une forme d'expression particulière, dans laquelle les cadres et la musique semblent être unis dans un langage commun.
En accord avec le thème du Déjà-vu, il s'agit d'une œuvre dans laquelle vous pouvez trouver un peu de mon histoire intime : un nombre variable de bâtons qui réagissent aux vibrations (comme le jeu Mikado), et un riff de piano qui ressemble à ce que vous avez peut-être déjà entendu (The inner mounting flame du Mahavishnu Orchestra, pour être précis).

L'idée fondamentale est représentée par l'évolution artistique de l'oscilloscope. Le principe est que pratiquement aucun son est sans lien avec sa visualisation. La perception du son dépend de notre visualisation, alors le temps est toujours relatif. L'expérience que nous en avons est plus courte que l'effet lui-même.


Cristian Fierbinteanu (Roumanie)  

Cristian Fierbinteanu est un artiste indépendant, membre du duo de musique diplomate-artpop Fierbinteanu. Actif à Bucarest/Roumanie, Fierbinteanu s'est produit sur plusieurs scènes européennes importantes, dont Berlin Konzerthaus, et a sorti des disques par Local Records et Music Boy (labels indépendants). Leur travail a été présenté lors de festivals internationaux d'art, de performances, de musique et de film contemporain, Fierbinteanu étant lauréat de multiples prix de "la meuilleure" vidéo et musique.

Adore

Cette pièce est une tentative de hipgnosis plaisante à l'écoute. Il s'agit d'une des méthodes utilisées pour reproduire expérimentalement la sensation de Déjà-vu.

Les explications mémorielles des phénomènes pourraient être testées dans des conditions expérimentales bien contrôlées, évoquées par l'esthétique septique des sons utilisés.


Konrad Handschuh (Pologne)  

Konrad Handschuh (né en 1996) est un jeune compositeur polonais qui se spécialise dans la musique contemporaine. Il a développé sa passion pour la musique contemporaine et la composition à l'Académie de musique de Poznan. Pendant ses études il a été qualifié pour le Paderewski Chamber Choir et en tant que membre de cet ensemble il a interprété du répertoire contemporain et a eu du succès dans des concours prestigieux en Europe. Il était co-auteur du programme radio “New-serious” sur la musique contemporaine. En 2017 il a commencé ses études en composition électroacoustique dans la classe de Rafał Zapała. A présent il se concentre sur la composition, le design sonore et le travail en studio. Son travail actuel consiste dans le développement de nouvelles manières de produire du son, l'utilisation de live-electronic, le développement de ses propores instruments, la réalisation d'installations sonores et une expérimentation dans l'art vidéo.

Discobolus

DISCOBOLUS est une présentation audiovisuelle d'un athlète. Le choix du discobole n'est pas une coïncidence. Chaque son est produit par de petits disques rotatifs électriques. Le seul instrument utilisé dans cette pièce était un piano droit dont le mécanisme a été enlevé. Le disque rotatif provoque la vibration des cordes.

Le compositeur a voulu développer l'idée et a réalisé une animation au ralenti du discobole. Un processus lent consistant à forcer une corde spécifique à vibrer correspond à chaque détail imperceptible du corps en mouvement.

Au lieu de la partition, il y avait une chronologie des mouvements des muscles - très précise, pratiquée de façon répétée.

Le message de la pièce est clair : peu importe que vous soyez un artiste ou un athlète, chaque fois que vous vous entraînez, chaque fois que vous jouez, vous expérimentez le déjà-vu. Mais cette fois-ci, vous avez l'occasion de l'observer de près.


Panayotis Kokoras (Etats-Unis) 

Kokoras est un compositeur primé internationalement et un innovateur dans le domaine de l'informatique musicale. Actuellement il travaille comme professeur assistant de composition et directeur du CEMI (Center for Experimental Music and Intermedia) à l'University of North Texas. Né en Grèce, il a étudié la guitare classique et la composition à Athènes, Grèce et York, Angleterre ; Il a enseigné de nombreuses années à l'Université d'Aristote à Thessalonique. Les compositions sonores de Kokoras utilisent le son comme seule unité structurale. Son concept de "texture musicale holophonique" décrit son objectif que chaque son idépendant (phonos) contribue de manière égale à la synthèse de la totalité (holos). Dans son écriture instrumentale aussi bien qu'électroacoustique, sa musique appelle à une "virtuosité du son", une écriture hyper-idiomatique qui souligne la production précise de possibilités sonores variables et la distinction correcte entre un timbre et un autre afin de transmettre les idées et la structure musicale de la pièce.

Mnemonic Generator

Mnemonic Generator pour sons électroacoustiques a été composée durant l'été 2011. La pièce crée un paysage sonore surréaliste d'un ancien site de construction. Comme une machine à remonter le temps, le paysage sonore tribal évolue lentement vers un lourd délire industriel. La réalité est amplifiée et le son de concret se transforme en un objet sonore abstrait. Des rythmes complexes introduisent des paysages sonores archaïques avec des gestes puissants. Les conditions écologiques déterminent la structure de composition et deviennent des ressources pour le développement ultérieur.


Richard Pressley (Etats-Unis)

Richard Pressley a eu le plaisir de voir sa musique jouée aux Etats-Unis, en Europe, même au Brésil et en Australie. Il a débuté sa carrière musicale dans la musique rock dans son adolescence, jouant et faisant des tournées avec des groupe sde rock et de punk. Puis il a fréquenté les universités de Butler, de Cambridge et de Minnesota (doctorat) ; avec des études post-doctorales à la Karlsruhe Musikhochschule at à Darmstadt en Allemagne. Parmi ses professeurs de composition on trouve Wolfgang Rihm, Sandeep Bhagwati, Dominick Argento, Judith Lang Zaimont, Alex Lubet, Daniel Chua et Michael Schelle. Il vit à Charleston, Caroline du Sud où il est professeur assistant de la théorie musicale à la Charleston Southern University.

"...ailes sans plume"

La mémoire réorganise, elle n'est pas chronologique et suit ses propres règles temporelles. Elle change nos impressions du passé - et nous affecte à notre tour. Elle distord, brouille, omet, juxtapose, exagère, altère, faiblit et est infidèle. Elle est éphémère - une alchimie. Cette pièce rappelle cinq de mes oeuvres (acoustiques et électroniques) des huit dernières années - ou le fait-elle ?


Ruud Roelofsen (Etats-Unis)  

Ruud Roelofsen, *16-11-1985 Rhenen (Pays-Bas), a étudié les percussions à Arnhem (Pays-Bas), Münster (Allemagne) et Bruxelles (Belgique). Il a suivi des masterclasses en composition avec Dmitri Kourliandski, Martijn Padding, Richard Ayres, Carola Bauckholt, Hanna Hartman, Ted Hearne, Tristan Murail, Mark André et Hèctor Parra. Depuis l'automne 2018 il est doctorant en composition musicale à l'école de musique de Bienen de la Northwestern University, om il étudie avec Jay Alan Yim, Hans Thomalla, Alex Mincek et Chris Mercer.

On intimacy II

"On intimacy" est une série de pièces dans lesquelles j'explore l'univers sonore du ASMR, quelque chose à quoi je suis moi-même très sensible.


Dimitrios Savva (Chypres)  

Dimitrios Savva est né en Chypres, 1987. Il a obtenu sa licence (avec mention) en composition musicale de l'Ionian University de Corfu et son master (avec mention) en composition électroacoustique de l'Université de Manchester. En janvier 2015 il a commencé ses études docorales avec une bourse à l'Université de Sheffield sous la direction d'Adrian Moore et d'Adam Stanovic. Ses compositions ont été jouées en Grèce, en Chypre, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, en Belgique, en France, au Mexique, au Chili, au Brésil et aux Etats-Unis. Sa composition acousmatique Erevos a gagné le premier prix ex aequo dans la catégorie des étudiants au concours de composition acousmatique Metamorphoses 2012 et sa composition Balloon Theories a reçu la bourse de résidence Franz List et le prix du public au concours de composition Metamorphoses 2014.

Stous Theous

Stous Theous (Pour les Dieux) est un voyage qui naît d'une prière, d'un appel au Dieu. Momentanément, la prière s'ouvre pour le dévot qui prie une dimension cosmique supérieure. Dans cette dimension, le dévot fait l'expérience d'un déjà vu de lui-même avant de devenir humain, alors qu'il faisait partie du cosmos, de son Dieu qui l’appelle.